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Photo du rédacteurKaty

Pollution numérique, nos déchets invisibles

Dernière mise à jour : 7 avr. 2020


Nul n’est parfait dans la démarche zéro déchet ! D’une, il est très difficile de tendre vers le "ZERO" déchet, et de deux, il vaut mieux être 7 milliards à faire imparfaitement de son mieux, qu’un seul humain à tout faire parfaitement !

Même si nous avons radicalement changé nos habitudes quotidiennes, et que je souhaitais partager avec vous notre expérience, je me suis beaucoup interrogée sur l’utilisation des réseaux sociaux et des contenus visuels. Pourquoi ? Parce que tout cela participe à la pollution numérique. La pollution numérique est très bien expliquée par Green Peace dans cet article. Je vous fais donc grâce de mes explications qui seront bien moins précises que les leurs.


« Vaut-il mieux imprimer ou envoyer un e-mail ? »

Le stockage de toutes nos données nécessite de l’énergie. J’ai récemment appris qu’envoyer un email avec pièce jointe et le garder équivaut à la consommation d’une ampoule allumée durant 24h. Transférer un e-mail double son empreinte carbone. Regarder 1h de vidéo sur son smartphone consomme tout autant qu’un frigo allumé pendant 1 an1. De quoi faire réfléchir à ces déchets invisibles.

Mes recherches m’amènent à penser qu’il vaut mieux imprimer un document dont la consultation est longue et répétée (+ de 3min de lecture), plutôt que de garder l’e-mail avec pièce jointe. Quand on le peut, il vaut mieux aussi copier dans le mail le contenu écrit de notre propre pièce jointe, plutôt que d’intégrer cette pièce jointe entièrement.


Compenser notre empreinte numérique

J’essaie déjà au quotidien de faire attention : je fais réparer mon smartphone plutôt que je le changer, j’achète du reconditionné si nécessaire, je supprime les emails avec pièces jointes après les avoir consultées ou téléchargées, je regarde les vidéos en basse définition, j’imprime le strict minimum et en faisant attention (impression recto-verso ou sur papier déjà utilisé d’un côté, en qualité brouillon ou noir & blanc), je vide ma boîte mail pro dès que possible, je supprime les onglets internet que je n’ai plus besoin de consulter, etc. Mais j’avais l’impression de renier un peu mes valeurs en me lançant sur les réseaux. J’ai donc cherché comment compenser mon impact négatif.

Adepte depuis quasiment un an du plogging, j’ai donc décidé de me tourner vers cette solution... Le PLO quoi ?! Le PLOGGING ! Ramasser les déchets en courant. Mais je vous parle du plogging plus en détail dans un autre article, que vous pouvez retrouver ICI.

Pour ma part, je vais donc essayer de ramasser un déchet à chaque fois que je publie un contenu. Un déchet ramassé, c’est toujours ça en moins qui risque de finir dans un cours d’eau, de polluer les sols, ou de terminer dans l’estomac d’un animal.

S’aérer, tout en faisant sa part, faut pas s’en priver !


Loutrement vôtre !


1Source : ADEME

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